Cette inscription nominative est placée sous l’épisode des vendanges de Noé et ses fils (Gn IX, 20), où les grappes sont cueillies puis versées dans une hotte. Cette inscription est en langue vernaculaire, ce qui est assez commun pour les anthroponymes à cette époque, particulièrement quand ils sont donnés seuls.
La fonction précise de ce nom est difficile à déterminer. Plusieurs hypothèses peuvent être faites, notamment celle d’une identification du sculpteur, voire d’une signature d’artiste bien qu’aucun verbe notificatif (fecit par exemple, comme dans l’inscription de l’ancienne collégiale Saint-Ursin, notice n°69) ne vienne confirmer cette proposition[1]. Le nom est précédé d’une croix, signe épigraphique courant pour marquer le début du texte, particulièrement dans les inscriptions funéraires. Il est plus rare de la trouver devant un nom seul, surtout quand il ne s’agit pas de celui d’un défunt.