Les restitutions proposées s’appuient sur la lecture de Buhot de Kersers, qui remarquait déjà à la fin du xixe siècle que la pierre était abîmée et difficile à lire. Les mots de la quatrième ligne permettent de dire qu’il s’agissait d’une inscription funéraire. Le nom du défunt, s’il était donné, n’apparaît plus ; on sait seulement qu’il était moine. Il est qualifié de vir bonus, expression formulaire courante en contexte funéraire. L’épitaphe était peut-être versifiée.
L’état médiocre de conservation du texte ne permet guère de faire plus de commentaire. L’analyse paléographique invite à proposer une datation au xiie siècle, peut-être dans la première moitié, ce qui pourrait correspondre au moment de reconstruction de l’église abbatiale. L’abbaye bénédictine de Massay, une des premières et une des plus puissantes fondations monastiques en Berry, avait en effet été intégralement détruite par un incendie en 1128[1].