Cette inscription est gravée sur une pierre antique, la présence d’un trou de louve l’atteste. Malgré les lacunes, le contenu du texte indique qu’il s’agit d’une épitaphe. Le texte débute par une formule de repos du défunt, sans doute hic requievit. Le verbe est ici au passé, alors que ces formules liminaires sont plus habituellement au présent (hic requiescit, hic jacet, hic quiescit)[1]. Puis vient la date ; le mot kalendas, que l’on trouve le plus souvent abrégé, a été écrit en toutes lettres. Ensuite, le nom du défunt devait être donné, suivi de sa fonction (prêtre), de son statut et de ses qualités. Un appel au lecteur et une demande de prière viennent clore l’épitaphe. Ces expressions se lisent tout au long du Moyen Âge ; on les trouve dans des inscriptions carolingiennes conservées aux musées de Poitiers[2] et de Niort[3], et avec des variantes plus importantes dans l’épitaphe d’Ildia au Musée du Berry (notice nº 81).
Il est difficile de proposer une datation assurée pour cette pierre. L’écriture porte des caractéristiques paléographiques de l’époque mérovingienne et du début de l’époque carolingienne[4].