Inscription funéraire. Fragment. Pierre. Inscription disparue. Datation : XIIIe ou XIVe siècle [datation d’après la bibliographie qui s’appuie sur la paléographie].
Bibliographie
Texte d’après Buhot de Kersers. Buhot de Kersers, Statistique monumentale du Cher,
t. I, 1977, p. 251 [texte].
Représentation des espaces entre les lettres tels qu'ils sont dans l'inscription. Violet : signalement des figures qui s'interposent avec le texte.
Édition normalisée
[--- anima ejus requies]cat in pace. [Amen]
. Pater noster.
Traduction
Que son âme repose en paix. Amen. Notre Père.
Commentaire
L’inscription fragmentaire transmise par Buhot de Kersers et qualifiée de très fruste correspond à la fin d’une épitaphe ; elle contient la formule finale demandant le repos de l’âme du défunt, anima requiescat in pace amen, et la prière demandée au lecteur, Pater Noster.
Celle-ci apparaît dès la fin du Xe siècle dans une inscription commémorant une fondation dans le Calvados[1],
mais ne devient habituelle qu’à partir du XIIe siècle.
[1]CIFM,
22, n°36, p. 77-78, fig. 11. On trouve également une mention à Bruges en 1087.