​ Melle, église Saint-Pierre ​- ​Inscription funéraire pour Ermeniardus  ​  ​


Melle, église Saint-Pierre ​- ​Inscription funéraire pour Ermeniardus

Corpus des Inscriptions de la France Médiévale, vol. Hors-série I, nº65 ​  ​


Description générale

Inscription funéraire à caractère tumulaire. 
Dalle funéraire. ​ Pierre, calcaire.  Cette épitaphe est actuellement conservée au Musée du Donjon de Niort (79) sous le numéro d’inventaire E 44 (série noire) et exposée dans la salle basse du Donjon ; elle a été découverte en 1860 près de l’église Saint-Pierre de Melle, à côté de celle d’Ermenbertus. L’inscription a été réalisée dans une grosse dalle de calcaire local plein d’impuretés ; de forme trapézoïdale, elle mesure 190 cm de longueur pour une largeur allant de 76 cm à la tête à 44 cm aux pieds. Son épaisseur importante (28 cm) en fait une pièce très lourde. Elle porte sur le côté gauche (le plus large) une bande décorée d’une sorte de treillis et ornée de deux petits animaux impossibles à identifier. Les lettres sont très régulières et s’inscrivent entre une double réglure horizontale alignée sur le rebord supérieur, assez fortement marquée. Les lignes sont de plus en plus courtes au fur et à mesure que l’on descend, à cause du biais qui donne à la pierre sa forme trapézoïdale. Inscription complète ; état de conservation : bon.
Datation : fin du VIIIe-IXe siècle ? [datation paléographique et linguistique].

Bibliographie

Lecture d’après l’original vu en place en 2009.
CIFM, I/3, n°14, p. 143-145 [texte, traduction, commentaire, bibliographie ancienne] ; Vareille, « Les épitaphes médiévales de Melle », 2004, p. 82 [texte, traduction, dessin, étude] ; Treffort, Mémoires carolingiennes, 2007, p. 329 [mention, bibliographie] ; Jarry, Corpus des inscriptions, 2009, p. 122-123 [texte, traduction, dessin] ; Une société de pierre, 2009, p. 30 [texte et cliché].

Description paléographique

Les lettres se partagent entre capitales romaines, lettres carrées, onciales et quelques formes inclassables. De module régulier, elles mesurent environ 5,5 cm de haut. Les A sont tous à traverse brisée et souvent surmontés d’une barre horizontale plus ou moins débordante. Les deux boucles du B ne s’accrochent pas directement à la haste verticale, tout comme celle des R dont la barre latérale oblique, ancrée très haut, relève nettement vers la droite. On note une alternance régulière, presque systématique, entre capitales romaines (assez amples et très arrondies) et lettres carrées pour les C, les O et les S, tandis que les trois G sont carrés. La variété graphique a été recherchée aussi pour les D, les capitales romaines alternant avec deux onciales. Les M sont très larges ; leurs barres latérales sont écartées et les traits du centre descendent jusqu’à la ligne d’écriture ; un seul M se distingue, celui du amen final (l. 9), formé de deux demi-cercles opposés reliés par une barre horizontale, forme originale mais qui apparaît dans la pratique diplomatique comme un abrégé du mot amen tout entier[1]. Les V offrent une alternance entre des capitales romaines classiques et une autre forme composée d’une barre verticale à droite et d’une autre très inclinée vers la gauche ; cette forme se retrouve sur d’autres dalles melloises. Enfin, le Q est inscrit selon trois graphies différentes, la première composée d’un losange prolongé ou traversé vers le bas par une barre verticale, la seconde formée d’un Q minuscule et la troisième enfin ressemblant à un D oncial renversé d’un quart de tour vers la droite. Les mots ne sont séparés ni par des espaces, ni par des signes de ponctuation[2] et sont coupés de manière aléatoire à la fin des lignes. Les abréviations sont rares et portent sur les nomina sacra[3] ou les mentions temporelles[4]. Aucune conjonction, aucun enclavement ou entrelacement de lettres n’est à noter et l’inscription se termine par une petite croix. Plus encore que dans l'inscription précédente, le caractère quasi systématique de l’alternance entre lettres rondes et carrées, la régularité dans la réalisation des lettres et l’harmonie générale qui s’en dégage montre que la variété graphique n’est pas née ici d’une hésitation mais d’un choix raisonné et parfaitement maîtrisé.





Édition imitative


1 ​TELLVS ​SVSCIPIT ​TERRA ​COSMA ​RETDITVR ​VMO ​
2 ​SET ​TV ​PIVS ​QVI ​REDEMISTI ​RETDE ​VITA ​DE ​BARA
3 ​TRO ​EN ​AGNVS ​DI ​QVI ​TOLLIT ​CRIMINA ​COS
4 ​MI ​IC ​REQVIESCIT ​CORPVS ​ERMEN
5 ​IARDI ​XI ​KL ​IVN̅ ​MIGRAVIT ​A ​SCLO ​VI
6 ​VIT ​IN ​XPO ​QVIT ​LEGIST ​ORA ​
7 ​PRO ​ANIMA ​ANIMA ​EIVS ​
8 ​REQVIESTCAT ​IN ​PA
9 ​CE ​AMEN ​✝

1 ​TELLVS ​SVSCIPIT ​TERRA ​OSMA ​RETDITVR ​VMO ​
2 ​SET ​TV ​PIUS ​QVI ​REEMISTI ​RETDE ​VITA ​DE ​BARA
3 ​TRO ​EN ​ANVS ​I ​VI ​TOLLIT ​RIMINA ​COS
4 ​MI ​I ​REqVIESCIT ​ORPVS ​ERMEN
5 ​IARDI ​XI ​KꝈ ​IUN̅ ​MIRAVIT ​A ​SꝈO ​VI
6 ​VIT ​IN ​XPO ​VIT ​LEIST ​ORA ​
7 ​PRO ​ANIMA ​ANIMA ​IVS ​
8 ​REQVIESTAT ​IN ​PA
9 ​E ​AMEN ​✝

1 ​TELLVS ​SVSCIPIT ​TERRA ​OSMA ​RETDITVR ​VMO ​
2 ​SET ​TV ​PIUS ​QVI ​REEMISTI ​RETDE ​VITA ​DE ​BARA
3 ​TRO ​EN ​ANVS ​I ​VI ​TOLLIT ​RIMINA ​COS
4 ​MI ​I ​REqVIESCIT ​ORPVS ​ERMEN
5 ​IARDI ​XI ​K ​IUN̅ ​MIRAVIT ​A ​SO ​VI
6 ​VIT ​IN ​XPO ​VIT ​LEIST ​ORA ​
7 ​PRO ​ANIMA ​ANIMA ​IVS ​
8 ​REQVIESTAT ​IN ​PA
9 ​E ​AMEN ​

Légende

Violet : caractères allographes.



1 ​TELLVS ​SVSCIPIT ​TERRA ​OSMA ​RETDITVR ​VMO ​
2 ​SET ​TV ​PIUS ​QVI ​REEMISTI ​RETDE ​VITA ​DE ​BARA
3 ​TRO ​EN ​ANVS ​I ​VI ​TOLLIT ​RIMINA ​COS
4 ​MI ​I ​REqVIESCIT ​ORPVS ​ERMEN
5 ​IARDI ​XI ​KꝈ ​IUN̅ ​MIRAVIT ​A ​SꝈO ​VI
6 ​VIT ​IN ​XPO ​VIT ​LEIST ​ORA ​
7 ​PRO ​ANIMA ​ANIMA ​IVS ​
8 ​REQVIESTAT ​IN ​PA
9 ​E ​AMEN ​✝

Légende

Bleu : mot abrégé.
Violet : signe d'abréviation.



1 ​TELLVS ​SVSCIPIT ​TERRA ​OSMA ​RETDITVR ​VMO ​
2 ​SET ​TV ​PIUS ​QVI ​REEMISTI ​RETDE ​VITA ​DE ​BARA
3 ​TRO ​EN ​ANVS ​I ​VI ​TOLLIT ​RIMINA ​COS
4 ​MI ​I ​REqVIESCIT ​ORPVS ​ERMEN
5 ​IARDI ​XI ​KꝈ ​IUN̅ ​MIRAVIT ​A ​SꝈO ​VI
6 ​VIT ​IN ​XPO ​VIT ​LEIST ​ORA ​
7 ​PRO ​ANIMA ​ANIMA ​IVS ​
8 ​REQVIESTAT ​IN ​PA
9 ​E ​AMEN ​✝

Légende

Bleu : enclavement.
Orange : conjonction.
Violet : entrelacement.



1 ​TELLVSSVSCIPITTERRAOSMARETDITVRVMO
2 ​SETTVPIUSQVIREEMISTIRETDEVITADEBARA
3 ​TROENANVSIVITOLLITRIMINACOS
4 ​MIIREqVIESCITOR ​PVSERMEN
5 ​IAR ​DIXIKꝈIUN̅MIRAVITASꝈOVI
6 ​VIT ​INXPOVITLE ​ISTORA
7 ​PROANIMAANIMAIVS
8 ​REQVIESTATINPA
9 ​EAMEN✝

Légende

Représentation des espaces entre les lettres tels qu'ils sont dans l'inscription.
Violet : signalement des figures qui s'interposent avec le texte.



Édition normalisée

Tellus suscipit terra(m) ; cosma retditur umo. Set tu, pius qui redemisti, retde vita(m) de baratro. En agnus D(e)i qui tollit crimina cosmi. Ic requiescit corpus Ermeniardi. XI ​k(a)l(endas) jun(ii) migravit a s(e)c(u)lo. Vi vit in Chr(ist)o. Quit legist ora pro anima. Anima ejus requiestcat in pace. Amen.

Traduction

La terre reçoit la terre, le corps est rendu au sol. Mais toi, qui nous as rachetés miséricordieusement, rends nous la vie depuis l’abîme. Voici l’agneau de Dieu qui enlève les crimes du monde. Ici repose Ermeniardus. Le 11 des calendes de juin [22 mai], il quitta ce siècle. Il vit dans le Christ. Toi qui lis, prie pour son âme. Que son âme repose en paix.

Commentaire

Comme dans l’inscription précédente, le style de cette épitaphe traduit une réelle recherche poétique qui ne s’inscrit toutefois pas dans un cadre métrique ou rythmique et pourrait être liée à l’usage de formules préétablies, les propositions s’enchaînant les unes aux autres parfois sans beaucoup de logique. L’auteur a joué sur des oppositions ou des balancements (tellus suscipit terra / cosma retditur umo) voire sur des rimes internes (migravit a seculo / vivit in Christo) et des décalques de formules connues (qui tollit crimina cosmi) mais sans respecter un système poétique contraignant. En ce qui concerne l’orthographe, on remarque l’absence du H[5], assez fréquente au haut Moyen Âge et sans conséquence majeure. D’autres traits trahissent en revanche une mutation phonétique importante, en particulier en ce qui concerne l’usage du T, tantôt abusif[6], tantôt utilisé à la place du D[7]. Il est possible que le premier I de Ermeniardi (l. 5) ait remplacé un G.

Cette inscription apparaît originale à plusieurs points de vue ; elle n’est toutefois pas isolée dans la production régionale. À Melle même, l'épitaphe d'Ermembertus découverte en même temps semble dériver d'un modèle commun, utilisant à quelques détails près le même texte[8]. La formule qui suit la date du décès trouve un parallèle dans une autre inscription melloise, celle de Godemerus[9], exprimée à la première personne du singulier : migravi a seculo, dormivi in Christo, en respectant une isosyllabie absente dans le texte d’Ermeniardus. Enfin, la formule qui tollit crimina cosmi devait figurer dans une inscription découverte à Saint-Maixent (79) et conservée au Musée Sainte-Croix de Poitiers, celle d’Akhardis qui, bien que mutilée, porte encore …]tollit crim[…, suffisamment rare pour assurer d’une telle restitution. Le début du texte s’inspire de textes bibliques insistant sur le corps formé de terre ou de poussière et appelé à y retourner[10]. Le terme de cosma est ici tout à fait original et évoque indéniablement une racine grecque, même si l’on devrait avoir cosmos. En outre, on attendrait à sa place un mot désignant le corps, soit, en grec, soma[11]. Aurait-on ici la preuve d’un philhéllénisme mal maîtrisé ? La suite du texte est nettement inspirée des textes liturgiques. Le tu pius qui redemisti, malgré son déséquilibre syntaxique dû à l’absence de complément d’objet direct, rappelle certaines prières[12] tout comme l’usage de baratrum qui, emprunté à la poésie classique, se retrouve dans une hymne pascale sous une forme qui rappelle l’épitaphe d’Ermeniardus : Consurgit Christus tumulo, Victor redit de barathro[13]. La phrase suivante calque la formule liturgique de l’Agnus Dei (elle-même inspirée de Jn 1, 29) en remplaçant peccata mundi par crimina cosmi. Le sens est le même mais la forme parfaitement inconnue par ailleurs. Il ne s’agit apparemment ni d’une traduction biblique parallèle[14], ni d’une tradition liturgique indépendante. Aurait-on là, de nouveau, le signe d’une recherche de savante originalité liée à la langue grecque ? Les formules qui suivent et qui évoquent tour à tour le lieu d’inhumation, le nom du défunt, la date de son décès, son départ de ce siècle vers le Christ et la demande de prière sont plus courants et s’insèrent parfaitement dans les pratiques carolingiennes régionales.

Le personnage nommé dans l’inscription, Ermeniardus, est malheureusement inconnu de la documentation régionale conservée. Si plusieurs femmes nommées Ermengardis sont mentionnées au Xe siècle dans le cartulaire de l’abbaye toute proche de Saint-Maixent[15], y compris dans un bail à complant pour des vignes situées près de Saint-Pierre de Melle[16] (église où fut découverte l’épitaphe), il n’est pas forcément nécessaire de féminiser le nom du défunt comme l’ont fait nos prédécesseurs, convaincus sans doute que deux épitaphes similaires trouvées côte à côte ne pouvaient être que celles de deux époux (en l’occurrence Ermenbert et Ermengarde). Cette hypothèse doit être abandonnée, démentie par la découverte, sur le même site, de deux autres inscriptions originales mais semblables l’une à l’autre et qui concernent deux prêtres (Dalcisius et Ain…)[17]. En outre, le nom d’Ermengardus, quoique rare, est attesté trois fois dans le répertoire de Marie-Thérère Morlet[18], dont, en 948/55 dans le cartulaire de Brioude[19].

On ne sait rien de ce personnage enterré près de Saint-Pierre de Melle. On sait seulement que son entourage possédait une certaine culture littéraire, acquise dans une école monastique ou épiscopale mais dont les prétentions littéraires s’écartaient des cadres poétiques traditionnels et/ou officiels. Cette épitaphe ne porte malheureusement pas de date et son originalité à la fois graphique et textuelle ne permet pas de la rapprocher avec certitude d’une inscription mieux datée. La recherche graphique qui tend à privilégier les lettres carrées peut se placer soit au VIIIe, soit au Xe siècle. Pour la fin du VIIIe siècle, on peut citer les inscriptions angevines d’Erdramnus et d’Autbertus ainsi que celle, poitevine, de Mumlenau[20]. Pour le Xe siècle, l’inscription de Salomon à Poitiers[21] reste la référence la plus sûre, même si sa mise en page soignée, avec un vers dans chaque ligne et des retraits systématiques pour les pentamètres de chaque distique est loin de celle de l’inscription melloise. Ni les unes, ni les autres n’utilisent toutefois de lettres onciales, ni de M aux jambages écartés, lettre bien particulière qu’on retrouve seulement dans l’inscription dite d’Ursinus, découverte à Ligugé et aujourd’hui datée de la fin du VIIIe siècle[22]. En définitive, si, pour l’épitaphe d’Ermeniardus, le Xe siècle proposé par le CIFM peut convenir, on ne peut donc exclure ni une datation à la fin du VIIIe siècle, époque d’une grande créativité calligraphique, à laquelle on pourrait attribuer les Q en losanges et le M tout à fait particulier du amen final, ni une datation au IXe siècle, auquel on pourrait attribuer les caractéristiques linguistiques.




[1] Cappelli A., Lexicon abbreviaturarum : dizionario di abbreviature latine ed italiane usate nelle carte e codici specialmente del medio-evo con l'aggiunta di uno studio sulla brachigrafia medioevale, un prontuario di Sigle Epigrafiche, l'antica numerazione romana ed arabica ed i segni indicanti monete, pesi, misure , Milan, 1987 (7ème éd.), p. 406 (Imola, XIIe siècle).
[2] Le dessin de Bounault, reproduit dans le Corpus des inscriptions de la France médiévale, est fautif sur ce point, marquant comme signe de ponctuation des défauts ou irrégularités de la pierre.
[3] D(e)i l. 3, marqué par un tilde renversé, et Chr(ist)o, l. 6.
[4] K(a)l(endas) iun(ii) l. 5, s(e)c(u)lo l. 5.
[5] Absence du H de umo (pour humo), l. 1, baratro (pour barathro) l. 3 et ic (pour hic) l. 4.
[6] Quit pour qui et legist pour legis, l. 6, requiestcat pour requiescat, l. 8.
[7] Retditur pour redditur l. 2, set pour sed et retde pour redde l. 2.
[8] Voir notice précédente.
[9] Voir notice suivante.
[10] Notamment Jn, 3, 31 (Quid est de terra, de terra est et de terra loquitur) et Gn 3, 19 (Quia pulvis es et in pulverem reverteris).
[11] Je tiens à remercier ici Monique Goullet, qui m’a suggéré cette piste. L’emploi de soma est extrêmement rare en latin, mais se trouve au moins dans un texte du haut Moyen Âge dans l’expression somatis exuviae. Vita Gangulfi martyris Varennensis , ed. B. Krusch, W. Levison, MGH, SS, RM, VII, p. 158, 10.
[12] Voir Blaise A., Le vocabulaire latin des principaux thèmes liturgiques , Turnhout, 1966 (2ème éd.), § 227.
[13] Ibid., § 314.
[14]
[15] Cartulaire de Saint-Maixent, n°34, vol. I, p. 50-51 (Xe siècle), donation d’un moulin à Verrines par Jammo et son épouse Ermengardis ; n°43, vol. I, p. 59-60 (en 976), mention d’une ancilla du même nom ; n° 68, vol. I, p. 85-89 (Xe siècle), donation d’une vigne à Coulon par Abundus et son épouse Ermengardis.
[16] Cartulaire de Saint-Maixent, n°18, vol. I, p. 30-31 (octobre 950) par Godemerus et son épouse Ermengardis. Le Godemerus mentionné par une autre épitaphe de Saint-Pierre de Melle était époux de Goda.
[17] Cf. supra n° 57 et 62.
[18] Morlet, Les noms de personne, t. I, p. 82 b.
[19] Cartulaire de Brioude [Liber de honoribus Sancto Juliano collatis] , ed. H. Doniol , Paris/Clermont-Ferrand, 1863, acte, n°36, p. 59-60.
[20] Voir dans ce volume, respectivement n° 24, 27 et 82.
[21] Cf. infra n° 81.
[22] Cf. infra n° 71.