​ Chezal-Benoît, abbaye Saint-Pierre ​- ​Inscription funéraire pour Étienne  ​  ​


Chezal-Benoît, abbaye Saint-Pierre ​- ​Inscription funéraire pour Étienne

Corpus des Inscriptions de la France Médiévale, vol. 26, nº145 ​  ​


Description générale

Inscription funéraire pour un abbé. 
Tombeau. ​ Pierre.  Inscription disparue. Localisation d’origine : cloître. ​ D’après la bibliographie, le tombeau fut retrouvé en 1711 lors des fouilles faites pour l’inhumation d’un religieux du nom d’Antoine Varennes ; il consistait en une grande pierre funéraire.
Datation : 1213 [par identification du personnage].

Bibliographie

Texte cité d’après la Gallia christiana.
Gallia christiana, t. II, col. 164 [texte] ; Deshoulières, « L’abbaye de Chezal-Benoît », 1909, p. 167 [texte différent en français].

Description paléographique

Disposition inconnue. Deshoulières, s’appuyant sur une source qu’il n’identifie pas, parle de « lettres onciales ».


Édition imitative


 ​HIC ​IACET ​DOMNVS ​STEPHANVS ​ABBAS ​XIII ​HVIVS ​ECCLESIAE ​

 ​HIC ​IACET ​DOMNVS ​STEPHANVS ​ABBAS ​XIII ​HVIVS ​ECCLESIAE ​

 ​HIC ​IACET ​DOMNVS ​STEPHANVS ​ABBAS ​XIII ​HVIVS ​ECCLESIAE ​

Légende

Violet : caractères allographes.



 ​HIC ​IACET ​DOMNVS ​STEPHANVS ​ABBAS ​XIII ​HVIVS ​ECCLESIAE ​

Légende

Bleu : mot abrégé.
Violet : signe d'abréviation.



 ​HIC ​IACET ​DOMNVS ​STEPHANVS ​ABBAS ​XIII ​HVIVS ​ECCLESIAE ​

Légende

Bleu : enclavement.
Orange : conjonction.
Violet : entrelacement.



 ​HICIACETDOMNVSSTEPHANVSABBASXIIIHVIVSECCLESIAE

Légende

Représentation des espaces entre les lettres tels qu'ils sont dans l'inscription.
Violet : signalement des figures qui s'interposent avec le texte.



Édition normalisée

Hic jacet domnus Stephanus abbas XIII hujus ecclesiae.

Traduction

Ci-gît le seigneur Étienne, treizième abbé de cette église.

Commentaire

Cette inscription funéraire débute par la formule d’usage hic jacet suivie du nom du défunt et d’un numéro d’ordre parmi les abbés, qui diffère toutefois de la tradition communément admise. En effet, dans l’ancien catalogue, il est compté comme 14e abbé, dans un autre comme 15e. Il s’agirait d’Étienne de Condé ou Condetto qui fut enseveli aux nones de janvier (5 janvier) 1213. Cette différence rend le texte suspect pour Deshoulières. On trouve un deuxième abbé du nom d’Étienne en 1255 (il serait le 18e abbé dans la liste de Deshoulières). D’après cette liste, Étienne de Condé succèda à Jean Ier, avec qui il fut en rivalité quelques années plus tôt pour obtenir la crosse abbatiale.