Le commentaire littéraire et paléographique est identique à celui de la dalle d’Ain… ; on remarquera seulement le redoublement de quod (fin de la première ligne, début de la deuxième), erreur vraisemblable du lapicide (semblable à ce que l’on peut trouver dans les manuscrits contemporains).
La forme Dalcisius n’est pas répertoriée par M.-Th. Morlet et n’apparaît pas dans les principaux recueils de chartes et cartulaires de la région. J. Duguet propose un rapprochement avec Dulcisius[1] mais il pourrait également provenir d’une dérivation de Adalgisus, forme attestée au Xe siècle dans la région[2], dont le G peut devenir C (Adalcisus à Mâcon en 825[3]). L'inscription est archéologiquement contemporaine des épitaphes d'Ain… et d'Arnulfus, mais postérieure à Godemerus. D'un point de vue linguistique, elle pourrait appartenir au début de la réforme carolingienne, soit au premier quart du IXe siècle.